ResilienSEA au Sénégal
Le Sénégal se situe au point le plus occidental de l’Afrique, bordé par la Gambie, la Guinée et la Guinée-Bissau au sud, le Mali à l’est et la Mauritanie au nord. Le pays présente une variété d’écosystèmes comprenant un ensemble de steppes, savanes, forêts et deltas, estuaires ainsi que de grandes plages. En conséquence, le Sénégal bénéficie d’une riche diversité de systèmes vivants avec plus de 3500 espèces végétales et 4330 espèces animales.
La stabilité politique et économique du Sénégal dépend fortement de l’exploitation des ressources naturelles. L’agriculture occupe une place importante dans le développement de l’État et les industries extractives captent la plupart des investissements. Au cours des dernières décennies, la part de la pêche dans l’économie a considérablement augmenté au Sénégal. La valeur des produits de la pêche a augmenté grâce à d’importants investissements dans l’industrie. En conséquence, les zones côtières se sont développées et urbanisées avec l’installation des industries de la pêche, des ports de navigation et des travailleurs, soulignant ainsi à quel point les écosystèmes marins et côtiers sains sont cruciaux pour les communautés côtières et les populations urbaines du Sénégal. La conservation des herbiers marins peut jouer un rôle important dans la préservation de la riche biodiversité du Sénégal et de ses côtes.
Le Sénégal s’est engagé à renforcer la diversité biologique (Convention sur la Diversité Biologique) et à réglementer la pêche. Au niveau national, la loi sur le littoral vise à équilibrer l’exploitation, la gestion côtière et l’environnement. Au niveau local, le pays a créé seize aires marines protégées (AMP) et quatre aires marines gérées (AMM). Ainsi, il existe des cadres juridiques qui pourraient soutenir une conservation efficace des herbiers marins.